La convention du Parti démocrate, visant à investir officiellement Kamala Harris comme candidate face à Donald Trump, s'est ouverte lundi à Chicago. Elle a réuni d'éminentes figures du parti, dont les ex-présidents Barack Obama et Bill Clinton, pour soutenir l'actuelle vice-présidente. L'objectif de la convention est de renforcer la dynamique autour de Kamala Harris, qui sera officiellement investie jeudi comme candidate de son parti pour affronter Donald Trump lors de la présidentielle de novembre.
Cette convention de quatre jours a été l'occasion pour Kamala Harris, première femme vice-présidente des États-Unis, de recevoir un soutien de taille : celui des Obama. L'ancien couple présidentiel a enthousiasmé les militants en saluant « l'espoir » retrouvé avec la candidate à la Maison-Blanche. Pendant son discours, Barack Obama a été interpellé par une militante démocrate qui lui a lancé : « Yes, she can ». Saisissant l'occasion, l'ancien président a repris cette expression avec assurance, soulignant sa conviction que Kamala Harris est la meilleure candidate pour diriger le pays.
Le leader du parti UNIR, Jean Clarens Renois, présent à la convention, s'est dit très impressionné et a qualifié l'expérience d'enrichissante pour un homme politique. Selon lui, la force de la démocratie repose sur la solidité des partis politiques. D'après Clarens Renois, « quand les partis politiques sont forts, la démocratie est solide ». Il souligne également que l'engagement citoyen dans les partis politiques renforce la démocratie.
Cette expérience l'incite à renforcer davantage sa structure politique, à rapprocher son parti des citoyens et à comprendre leurs besoins pour y répondre. Le journaliste senior estime que les partis politiques sont des machines extraordinaires. La convention de Chicago, un événement qui coûte probablement des centaines de millions de dollars, est néanmoins portée par des volontaires, un fait qui inspire Clarens Renois, qui rêve grand pour son pays. Le dilemme, selon lui, est de savoir comment faire avancer le pays, tout comme les États-Unis aujourd'hui.
Cet événement politique et historique, auquel le Coordonnateur général du parti UNIR assiste pour tirer des leçons de la démocratie, lui offre une perspective sur la multiplicité des partis politiques. Interrogé sur la manière de rallier ces partis à un grand parti, M. Renois a ajouté que, bien que son pays ne soit pas le seul à être confronté à ce défi, il pense qu'avec le temps, une décision sera prise pour réduire cette pléthore de partis, mais cela nécessitera une forte participation des citoyens.
Yves Paul LEANDRE
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