Les éminentes personnalités de la Caricom ont eu une surprise désagréable jeudi après avoir reçu une lettre des signataires de la Déclaration de Kingston et d'autres partis de l'opposition exigeant la présence d'Ariel Henry lors des négociations. Ce face-à-face exigé n'a pas encore eu lieu, et pendant ce temps, les signataires et les alliés de l'Accord du 21 décembre font pression sur Ariel Henry pour qu'il forme le Conseil électoral provisoire (CEP) et le Comité de révision constitutionnelle.
Pour l'instant, les discussions sont au point mort. Les émissaires réfléchissent à ce qui peut être fait pour tenter de trouver une solution à la crise. Alors que les représentants de l'Accord du 21 décembre étaient présents hier jeudi à l'hôtel Montana, confirme l'ancien député Antoine Arodon Bien-Aimé, ceux qui soutiennent la Déclaration de Kingston, tels que l'OPL, le MOPOD, En avant, le Parti EDE et l'Accord de Montana, ont boycotté la rencontre en arguant la présence du Premier ministre Ariel Henry.
Il convient de noter qu'à quelques heures auparavant, le groupe soutenant la Déclaration de Kingston avait exigé la démission du Premier ministre. Est-ce que les discussions vont aboutir ? C'est la grande question qui semble encore indécise.
YPL-HPN
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