Dans une déclaration poignante, la mère de Benedict Kabiru, policier kényan tué le 24 mars à Savien, dans l’Artibonite, a lancé un cri du cœur au gouvernement kényan. Effondrée, elle a exigé que son fils lui soit rendu « vivant et en bonne santé », rappelant qu’il était son aîné et le seul espoir de la famille.
Le décès tragique du policier kényan, survenu dans le cadre de la mission multinationale en Haïti, a déclenché une vague d’émotion au Kenya, où de nombreuses voix s’élèvent pour questionner l’engagement du pays dans cette opération de soutien sécuritaire. « Il était parti servir son pays, il ne devait pas mourir ainsi », a déploré sa mère, bouleversée.
Le gouvernement kényan, qui dirige cette mission sous mandat onusien, n’a pas encore officiellement réagi à cet appel déchirant. Toutefois, la mort de l’agent Kabiru alimente le débat sur les risques encourus par les troupes kényanes face à des gangs lourdement armés et la nécessité d’une réévaluation stratégique de leur présence en Haïti.
YPL-HPN
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