Des patrouilles de police fixes et mobiles, impliquant notamment des agents de la police communautaire (EDUPOL) et ceux de la police touristique (POLITOUR), ont été remarquées en déploiement, hier lundi 13 mars 2023, dans les périmètres de diverses institutions scolaires, particulièrement celles qui ont été obligées de fermer provisoirement leurs portes suite aux menaces et contre l'insécurité grandissante dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, a constaté Haiti Press Network.
Dans un communiqué rendu public le même jour, dont une copie électronique a été acheminée à la rédaction de HPN, le ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), a fait savoir que ce déploiement renforcé des forces de l'ordre dans les parages des écoles, fait suite à une réunion organisée, le jeudi 9 mars en réponse à la situation qui prévaut, de laquelle ont pris part notamment les ministres de l'Éducation nationale, Nesmy Manigat et de la Justice, Mme Emmelie Prophète Milcé, mais également plusieurs autres personnes impliquées dans les questions d'éducation et de sécurité publique.
D'après le communiqué du ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle, ce déploiement de policiers et de policières dans le voisinage des établissements scolaires publics et privés, sera régulier pour rassurer les responsables des écoles de poursuivre les activités académiques en salle de classe, qui représente le principal endroit où l'ambiance scolaire est garantie, surtout dans ce pays privé d'électricité où les travaux académiques en ligne ne sont pas vraiment garantis.
Parallèlement, dans un autre communiqué rédigé en créole publié, ce même lundi 13 mars 2023, le MENFP a dénoncé et condamné le comportement de plusieurs individus qui, laisse-t-on comprendre, se faisaient passer pour des élèves, ont commis des actes malhonnêtes devant et sur la cour des lycées Marie-Jeanne et du Cent cinquantenaire, communément appelé lycée des Jeunes filles.
Selon les précisions du communiqué du MENFP, ces individus dont certains portaient l'uniforme de lycéens, d'autres cagoulés et ayant un brassard rouge, ont brisé les vitres de voitures garées à l'intérieur de ces établissements et sont arrivés même jusqu'à descendre le drapeau.
Par ailleurs, le ministère en a profité pour rappeler à tout un chacun la nécessité de respecter le droit à l'éducation des enfants et des jeunes. Un droit, dit le ministère, inaliénable qui mérite le respect de la société tout entière en toutes circonstances.
"Il n'y a pas de pays sans école. Il n'y a pas d'avenir sans éducation", a conclu la note du ministère.
Alix Laroche/HPN
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