La nomination de Pradel Henriquez à la tête de Radio Télé Monopole et du Groupe CEC marque un tournant décisif dans le paysage médiatique haïtien. Ce vieux routier est connu pour sa grande expérience et sa vision novatrice comme ministre de la culture, ancien Directeur général de la Radio et de la Télévision nationale. M. Henriquez entend transformer les médias en moteurs de développement culturel, éducatif et artistique. Sa prise en charge de ce nouvel instrument dans le secteur devrait répondre à son objectif principal qui est de faire de Radio Télé Monopole un organe de transmission de connaissances et de savoir pour le changement de paradigmes sociaux.
Avec une approche axée sur l’innovation, il aspire à créer un écosystème médiatique inclusif, capable de répondre aux attentes d’une société en pleine mutation. Sa stratégie repose sur la collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur, qu’ils soient producteurs, journalistes ou artistes, afin de redonner aux médias traditionnels leur rôle central dans la construction d’une identité nationale forte.
Au-delà de sa passion pour la communication et la littérature, l’ancien ministre de la culture se distingue par son engagement à faire des médias des piliers de la résilience nationale. Il envisage des plateformes capables de célébrer le patrimoine culturel, tout en offrant aux jeunes générations des outils pour s’éduquer et s’épanouir.
Cette nomination, perçue par beaucoup comme un signe d’espoir, arrive à un moment important pour Haïti. Alors que le pays traverse une période de crises multiples, la voix des médias se révèle plus nécessaire que jamais pour porter les aspirations du peuple. Pour certains, elle symbolise même un cadeau de Noël, apportant avec elle l’espoir d’un renouveau où information, inspiration et transformation sociale s’entremêlent.
Avec le groupe CEC dont il dirige, Pradel Henriquez avec une trentaine de professionnels et universitaires haïtiens et étrangers se donne pour mission d’intervenir dans les domaines de la communication, de l’éducation non formelle, de la culture et de l’art .
Le Groupe CEC ambitionne d’apporter des réponses aux besoins urgents de la population haïtienne : accès à l’information, loisirs éducatifs, et meilleure compréhension des enjeux sociaux et culturels. Ses membres, issus de divers horizons, incluent des journalistes, écrivains, éducateurs, avocats, et gestionnaires culturels, des professionnels de la culture, de la communication et de l’éducation unis par une volonté commune de contribuer au développement du pays de manière civique ou citoyenne vu l’urgence aujourd’hui de ne pas laisser notre jeunesse sombrer dans le désespoir et la gangstérisation qui frappent constamment à sa porte.
Monsieur Henriquez prévoit de repositionner Radio Télé Monopole en un média à vocation de service public pour essayer de combler le vide en ce sens. Sa démarche inclut d’abord une évaluation approfondie de l’institution, suivie d’un plan de réorientation pour répondre aux besoins d’information et de divertissement de la population. L’objectif étant de faire de cette station un espace de réflexion et de création adapté aux défis actuels. En parallèle, il annonce la création prochaine d’un journal en ligne et sur papier, une initiative visant à raviver l’intérêt pour la presse écrite en Haïti. Cette entreprise s’inscrit dans une lutte plus large contre la disparition progressive de la lecture et des médias traditionnels dans le pays comme par exemple le journal papier. Danger !!! Selon le PDG du groupe CEC, le livre risque aussi de disparaître comme c’est le cas actuellement pour bon nombre d’autres formes d’arts.
Avec le soutien d’un réseau de conseillers et de collaborateurs, Pradel Henriquez entend bâtir un écosystème médiatique novateur, axé sur la promotion des arts, de l’éducation, et de la culture. Son expérience, combinée à sa passion pour la communication et la littérature, laisse entrevoir un avenir prometteur pour Radio Télé Monopole, le Groupe CEC et pour l’ensemble du secteur médiatique en général, avec lequel il entend absolument collaborer.
Yves Paul Léandre
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