Lors d’une interview accordée à TV5 Monde ce mercredi en France, Leslie Voltaire, président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et représentant de Fanmi Lavalas, a confirmé que les élections générales en Haïti se tiendront le 15 novembre 2025. Il a également annoncé que le référendum constitutionnel est prévu pour le 11 mai 2025, conformément à un document préparé par le Conseil Électoral Provisoire (CEP).
Au cours de cet entretien, Leslie Voltaire a accusé Michel Martelly, ancien président et leader du parti PHTK, d’être l’instigateur des gangs en Haïti dans le but de se maintenir au pouvoir. Cette déclaration, faite sur un média international, pourrait accentuer les tensions politiques, notamment entre le CPT et les partisans de l’ex-président.
Si l’annonce des élections et du référendum offre une perspective de sortie de crise, la question de la sécurité demeure centrale. Le gouvernement de transition parviendra-t-il à garantir un climat électoral serein dans un pays en proie à l’emprise des groupes armés ? L’accusation portée contre Michel Martelly va-t-elle exacerber les divisions politiques ou, au contraire, permettre une meilleure lecture du rôle des acteurs dans l’instabilité actuelle ?
L’avenir du processus électoral en Haïti dépendra en grande partie de la capacité du CPT à rétablir un minimum de stabilité et de confiance avant ces échéances cruciales.
Yves Paul LEANDRE
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