Ce texte, signé par Jean-Robert Argant du Collectif du 4 décembre, dénonce une situation critique en Haïti où le gouvernement actuel est accusé de manquer de crédibilité en raison de la corruption et des divisions internes. Les tensions entre les différentes branches du pouvoir exécutif, notamment entre le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et la Primature, auraient plongé le pays dans une crise de gouvernance, exacerbée par l'insécurité croissante et la polarisation politique, de l'avis du Coordonnateur.
Les principales critiques, selon le Collectif, portent sur :Les scandales de corruption affectant les membres du gouvernement, discréditant ainsi les dirigeants actuels ; les conflits internes pour le contrôle du gouvernement, engendrant une instabilité politique et institutionnelle; la division au sein du pouvoir exécutif, menaçant de polariser davantage la société; les visites non coordonnées des dirigeants aux forces de sécurité, augmentant la méfiance au sein des institutions et aggravant l'insécurité; la demande controversée de faire revenir une force onusienne, perçue comme une atteinte à la dignité nationale et l'incapacité du gouvernement à résoudre l'insécurité, contribuant à la dégradation du pays.
Le Collectif propose des mesures d'urgence pour redresser la barque nationale notamment le remplacement immédiat du CPT, jugé disqualifié, sans violence ni perturbation ; la démission du Premier ministre actuel, au profit d’une personnalité non affiliée à un parti politique, choisie par un nouveau président et le transfert temporaire de la présidence à la Cour de Cassation, conformément aux dispositions de la Constitution de 1987.
Pour Jean Robert Argant, ces réformes visent à créer un nouveau tandem exécutif qui, débarrassé des intérêts corrompus, pourrait conduire le pays vers des élections libres et transparentes dans un climat de sérénité.
YPL- HPN
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