La publication, dans le journal Le Moniteur, du Consensus National pour une transition inclusive et des élections transparentes est un « pas positif » vers la matérialisation de la promesse du premier ministre Ariel Henry selon laquelle 2023 sera une année électorale, a déclaré le ministre des travaux publics, transports et communication, Rosemond Pradel. Il estime que le pays se trouve dans une situation d’exception soulignant l’obligation pour les acteurs en présence d’œuvrer afin sortir Haïti du bourbier.
« C’est un premier pas positif, nous devons trouver un consensus entre nous en vue de sortir le pays de l’impasse et c’est ce qui se fait –– dans le cadre de l’accord du 21 décembre 2022 (NDRL) ––. Oui, il nous faut des élections », a lâché l’ingénieur Rosemond Pradel, ancien conseiller électoral.
Depuis le départ du dernier tiers du sénat, Haïti ne dispose d’aucun élu. Le premier ministre Ariel Henry dont la légitimé est contestée est seul à bord. Rosemond Pradel reconnait que cette situation ne peut pas perdurer.
« Il faut que les institutions reprennent corps. Il nous faut un parlement avec des hommes et des femmes élus, il nous faut un président issu des élections. Sur cette base, la réalisation des élections devient un passage obligé », soutient le responsable de la Fusion, Rosemond Pradel.
Pour le ministre des travaux publics, la recherche d’un consensus est le premier pas vers la réalisation des prochaines compétitions électorales.
« Ces élections doivent être acceptables pour éviter toute contestation entre les compétiteurs susceptible de saper les acquis démocratiques et de sortir le pays de ce vide constitutionnel », a poursuivi M. Pradel.
Le dirigeant du parti Fusion, qui continue de plaider en faveur des de la tenue des joutes électorales, dit souhaiter que le pays puisse dégager ses propres ressources financières pour organiser les élections.
Jean Chrisnol PROPHETE
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