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Haïti-Justice : 33 mois après, l'enquête relative à l'assassinat du Président Jovenel Moïse, piétine selon AMIJOMO



Alors que le pays commémore le 221ème anniversaire de la mort du précurseur de l'indépendance, le général François-Dominique Toussaint Louverture, le Groupe AMIJOMO, regroupant d'anciens ministres et proches collaborateurs de Jovenel Moïse, continue de fustiger ceux qui entravent le dossier sur l'assassinat du Président Jovenel Moïse, dont ce 7 avril 2024, marque déjà 33 mois depuis que l'enquête se poursuit.


Dans une note publiée à l'occasion, AMIJOMO rappelle que depuis l'arrivée d'Ariel Henry à la tête de la Primature, le 20 juillet 2021, jusqu'à son statut actuel, comme exilé spécial, continue de gérer un gouvernement à la fois de facto et démissionnaire, où tout a été fait, concocté, fabriqué, entretenu... pour oublier, pour tenter de justifier parfois et même pour banaliser l'assassinat spectaculaire de l'ancien Président de la République, survenu dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, notent les anciens ministres et collaborateurs de M. Moïse.


Les signataires de cette note, dont l'ing. Joiséus Nader, ancien ministre des Travaux publics, coordonnateur du groupe, Ghislaine Monpremier, ancienne ministre à la Condition Féminine, Assistante à la Coordination et Pradel Henriquez, ancien ministre de la culture et de la communication, Secrétaire général, croient que tout crime doit être puni, comme d'ailleurs tous les autres crimes antérieurs à l'assassinat de Jovenel Moïse, annexes ou connexes, de ces dernières années chez nous. Tout cela doit passer au crible fin de la loi, estiment-ils.


" Autant, personne ne saurait oublier de nos jours que Jean-Jacques Dessalines a été humilié puis tué, le 17 octobre 1806, autant, un 7 avril 1803, cette fois, Toussaint Louverture trahi le 7 juin 1802, et déporté en France, a été retrouvé mort dans son pénible cachot de Fort de Joux, le 7 avril 1803. Autant, l'Histoire ne saurait oublier ces crimes et trahisons. Autant enfin, Jovenel Moïse, président de la République en fonction, crapuleusement assassiné sept (7) mois avant la fin de son mandat constitutionnel, dans sa résidence privée de Pèlerin 5, non loin de la commune de Pétion Ville, qu'il ait eu tort ou raison de mourir, doit être couronné un jour, par cette femme aux yeux bandés qui se nomme "Justice," conclut la note du groupe AMIJOMO.


YPL-HPN

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