Trois ans après l'assassinat de Jovenel Moïse, la structure AMIJOMO, regroupant d'anciens ministres et proches collaborateurs de l'ex-président, rappelle que le pays se souvient de cette nuit tragique du 7 juillet 2021. Jovenel Moïse a été tué dans sa résidence à Pèlerin 5, un événement qui a marqué la nation et lancé une quête de justice toujours en cours. L'Association revient sur ce qui s'était passé dans la nuit du 6 juillet 2021, où un groupe de mercenaires avait pénétré dans la résidence présidentielle. La garde rapprochée de Moïse n'avait pas réagi. En quelques minutes, le président haïtien a été abattu. Cette attaque a soulevé des questions sur de possibles complicités internes et les motivations derrière cet acte.
Avant son assassinat, Jovenel Moïse était sous pression en raison de crises politiques et de violences. L'opposition, alliée à une élite économique, menaçait la stabilité du pays. En nommant Ariel Henry au poste de Premier ministre, Moïse espérait instaurer une stabilité, mais cela n'avait pas suffi à écarter les menaces.
Trois ans après, AMIJOMO continue de lutter pour la justice. Les sanctions américaines contre certains responsables n'ont pas comblé les attentes de la population haïtienne. AMIJOMO appelle la justice haïtienne à assumer ses responsabilités et à élucider ce crime.
Le 7 juillet 2024, des cérémonies, marches et veillées seront organisées pour honorer la mémoire de Jovenel Moïse. Les discours marquant l'héritage de Moïse et l'importance de poursuivre son combat pour une Haïti plus juste et équitable seront diffusés.
En ce jour de commémoration, la quête de justice pour Jovenel Moïse, reste une priorité pour le peuple haïtien, selon AMIJOMO, déterminée à ne pas laisser cet assassinat impuni.
YPL-HPN
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