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Haïti-Jamaïque : L'instabilité en Haïti une menace pour la sécurité régionale, selon Andrew Holness 




 

La crise croissante des gangs en Haïti atteint un point qui nécessite dans l'immédiat, une augmentation rapide du nombre de policiers et d'équipements pour la Police nationale d'Haïti afin de lutter contre les gangs qui sont sur le point de prendre le contrôle de la capitale, a fait savoir le Premier ministre jamaïcain, Andrew Holness, ce mercredi, qui a reçu le président du CPT, Fritz Jean et le Secrétaire d'Etat américain, de façon séparée. 

 

« La situation actuelle de détention ne fait pas forcément évoluer la situation comme nous le souhaiterions tous. » Les propos de Holness interviennent dans un contexte de nouvelles manifestations et d'inquiétude croissante en Haïti quant à une possible prise de contrôle de la capitale par des gangs armés, dans un contexte de conflits au sein du gouvernement de transition politique et de la hiérarchie policière. Il a tenu ces propos à l'issue d'une réunion de haut niveau avec le secrétaire d'État Marco Rubio, de passage à Kingston.

 

 Dans le cadre de sa première visite officielle dans les Caraïbes anglophones, Marco Rubio cherchait à recueillir les réactions des dirigeants du bloc régional de 15 membres de la CARICOM sur la situation instable en Haïti, que Holness a décrite comme une menace pour la sécurité régionale. Il reste à déterminer l'influence des opinions de Holness et des autres dirigeants caribéens sur Haïti auprès de l'administration Trump. Mais Rubio, conscient que la mission multinationale de sécurité actuelle dirigée par le Kenya n'est pas suffisamment importante pour s'attaquer aux gangs lourdement armés, s'efforce de mobiliser des soutiens dans la région pour obtenir des financements qui permettraient d'élargir la mission.

 

Lors d'une discussion distincte sur Haïti, mercredi, parrainée par la Banque mondiale, l'ancien Premier ministre jamaïcain Bruce Golding a déclaré que le chef de la mission lui avait récemment fait part, ainsi qu'à deux autres anciens Premiers ministres des Caraïbes, de la nécessité de 1500 agents supplémentaires pour lutter efficacement contre les gangs. M. Golding a estimé que ce chiffre, qui porterait les effectifs à 2 500, était encore insuffisant.


Il a reconnu que le financement restait un défi pour mettre en place « une force efficace, une force écrasante » nécessaire pour vaincre les gangs. Le journal floridien Miami Herald fait état de la déclaration de Golding qui a répété un ancien membre du Conseil présidentiel de transition composé de neuf membres, au pouvoir en Haïti et que la Communauté des Caraïbes avait contribué à créer l'année dernière, s'était plaint de l'implication de la Caricom qui frisait l'ingérence. Les révélations de Golding soulignent les défis auxquels est confrontée un groupe d'hommes d'État des Caraïbes connue sous le nom de Groupe de personnalités éminentes, créée pour aider Haïti.


Le dossier d'Haïti fait des vagues alors que le peuple haïtien n’a qu’un désir ardent, celui de voir les forces de l'ordre remédier à la crise sécuritaire.

 

Yves Paul LEANDRE

 
 
 

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