Washington met la pression pour l'envoi d'une force multinationale en Haïti et c'est Kamala Harris, la vice-Présidente américaine qui en fait la démarche auprès des leaders caribéens. En effet, la 49ᵉ vice-présidente des États-Unis, aura à expliquer cette décision lors de sa rencontre avec les chefs d'Etat et de gouvernement de la Caraïbe ce jeudi 8 juin.
L'ancienne procureure générale de Californie de 2011 à 2017, renouvèlera la pression de l'administration Biden pour aider Haïti dans sa crise sécuritaire actuelle. Les autorités américaines restent convaincues que la force multilatérale pourrait fournir un "soutien à court terme" à la Police nationale haïtienne en sécurisant "un nombre limité de sites d'infrastructures critiques à Port-au-Prince, tels que l'aéroport et les ports". soulager le fardeau de la police locale pour concentrer ses ressources dans la lutte contre les gangs armés, rapporte le journal floridien Miami Herald.
Depuis octobre 2022, l'administration Biden continue de faire pression pour qu'une force multinationale soit déployée en Haïti. Mais le plan a échoué en plusieurs occasions, en raison de l'absence d'un pays y compris les États-Unis d'Amérique d'endosser la responsabilité à mobiliser ses troupes pour diriger la force. l'Administration Biden s'est heurtée à l'opposition au Conseil de sécurité des Nations Unies, la Russie et la Chine exprimant leur scepticisme quant à l'application d'un tel plan.
À Nassau, la vice-Présidente américaine tentera de voler au secours des leaders caribéens dont la République dominicaine favorable au déploiement de cette force multinationale en Haïti. La situation sécuritaire et humanitaire en Haïti se détériore et que sans l'aide armée des partenaires internationaux, Haïti s'engloutira.
Le Premier ministre Ariel Henry devra s'y rendre à cet événement afin de rencontrer la vice-Présidente américaine et ses collègues de l'Organisation caribéenne.
Yves Paul LEANDRE
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