Le directeur de l’organisation de droits humains dénommée New England Human Rigths Organization (NEHRO), Josué Renaud, exige l’arrestation de l’ancien président haïtien, Michel Joseph Martelly. L’ex-dirigeant haïtien a été sanctionné par l’administration américaine qui affirme détenir des preuves de son implication dans le narcotrafic, le blanchiment des avoirs et le financement des gangs en Haïti.
Le militant des droits humains dénonce ce qu’il appelle une politique de deux poids de mesure dans ce dossier arguant que d’autres dirigeants dont l’ex-sénateur haïtien Fourel Célestin et l’ancien sénateur élu Guy Philippe ainsi que l’ancien homme fort du Nicaragua, Manuel Noriega ont été écroués pour trafic de stupéfiants.
Il affirme ne pas comprendre pourquoi Michel Martelly doit bénéficier d’un traitement de faveur de la part des autorités américaines qui, pourtant, font la promotion des valeurs morales.
Si les américains disent qu’ils ont des preuves de l’implication de Martelly dans le narcotrafic, le blanchiment des avoirs et dans l’aggravation de la crise sécuritaire en Haïti pourquoi ils ne l’ont pas arrêté, s’interroge l’américain d’origine haïtienne.
Il dénonce ce qu’il appelle une justice à deux pédales et annonce que le NEHRO ainsi que d’autres organisations partenaires vont continuer à réclamer l’arrestation de Michel Martelly afin qu’il paie pour les crimes dont les américains disent avoir les preuves de son implication.
Hier mardi, l’ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, Dennis B. Hankins a indiqué que le gouvernement américain compte sévir contre les bandits à « sapates » et ceux à cravates alors qu’il passe de la parole aux actes dans le cas de Michel Martelly, affirme le militant des droits humains.
DO/HPN
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