Le projet de la construction du premier canal, côté haïtien, sur la Rivière Massacre avance à grand pas malgré l'opposition des dominicains qui ont déjà 11 prises sur cette même Rivière. Haïti n'entend nullement reculer, affirme le premier ministre Ariel Henry, en conférence de presse ce lundi au salon diplomatique de l'Aéroport international Toussaint Louverture.
Ariel Henry affirme que ce n'est ni par la force, ni par les mouvements de l'armée, ni par des actes d'intimidation qu'on va résoudre le problème.
Il faut dire que depuis l'annonce de la fermeture de la frontière par la République Dominicaine, de grands moyens policiers et militaires sont déployés à la frontière par les autorités dominicaines.
Des soldats lourdement armés, des hélicoptères, des chars et des drones sont constatés côté dominicain qui se dit prêt à toute éventualité.
Ariel Henry affirme que c'est par le dialogue et dans le respect mutuel qu'il faut aborder ce problème mais il assure qu'Haïti ne reculera aucunement.
Le pays a le droit souverain sur les eaux partagées avec la République Dominicaine, affirme Ariel Henry.
Ariel Henry a aussi assuré que, s'agissant de la criminalité dans le pays, les soldats et les policiers kenyans sont prêts et n'attendent que le feu vert du Conseil de Sécurité de l'ONU.
De plus, une douzaine de pays, dit-il, sans les citer nommément, sont prêts à fournir une aide financière, logistique et en matériels pour faciliter le déploiement de la force multinationale dans le pays.
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies pourrait plancher cette semaine sur le projet de résolution élaboré à cette fin par les Etats-Unis et l'Equateur.
Ariel Henry prend le contre-pied de l'appel au "vivre-ensemble" lancé, la semaine dernière par plusieurs chefs de gangs.
"Les bandits sont des criminels, des assassins qui ne peuvent pas apporter la paix", a dit Ariel Henry, saluant les efforts de la PNH pour neutraliser les foyers de gangs dans plusieurs régions du pays.
DO/HPN
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