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 Haiti : Commémoration du 218ème anniversaire de la mort de l'Empereur, le CPT dépose une gerbe de fleurs au MUPANAH




 

Une fois de plus, ce 17 octobre est marqué par l'incapacité des autorités haïtiennes à honorer pleinement l'Empereur Jean-Jacques Dessalines. À l'occasion du 218ème anniversaire de sa mort, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), dirigé par Leslie Voltaire, accompagné des conseillers Présidents Régine Abraham, Smith Augustin, Frinel Joseph, Edgard Leblanc Fils, Emmanuel Vertilaire, Fritz Alphonse Jean, ainsi que du président de la Cour de Cassation, le juge Jean Joseph Lebrun, a déposé une gerbe de fleurs au Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH).

 

« En mémoire de l'Empereur Jean-Jacques Dessalines, père fondateur de la nation haïtienne, dont la vision et le courage ont marqué l'histoire et forgé notre liberté. Son héritage demeure à jamais vivant », HPN a pu lire dans un message publié par la Présidence sur son compte X.

 

En raison de l'insécurité régnant au bas de la ville, les responsables ont été contraints d'organiser une petite cérémonie discrète mais solennelle au Musée du Panthéon National Haïtien.

 

Le 17 octobre 1806 représente un paradoxe tragique dans l'histoire haïtienne. Dessalines, le libérateur, fut trahi et assassiné à l'âge de 48 ans par ceux qui auraient dû être ses alliés. En ce 17 octobre 2024, la mémoire de Dessalines continue de servir de miroir pour la nation, selon l'ancien Premier ministre Jean Michel Lapin. 218 ans après, Haïti est encore en deuil, se souvenant des trahisons qui ont mené à l'assassinat de l'Empereur. Il rappelle que cette date devrait inciter les Haïtiens à méditer sur l'héroïsme et l'idéal de Dessalines, tout en cherchant à ne pas hypothéquer l'avenir du pays. « Que l'esprit héroïque et visionnaire de l'Empereur nous hante enfin, afin que nous puissions surmonter les luttes politiques qui perdurent depuis plus de 70 ans », a déclaré M. Lapin.

 

Il est à noter que de vives tensions ont secoué plusieurs communes de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, avec des coups de feu entendus notamment au Champ de Mars, à Solino et à Torcel.

 

Yves Paul Léandre

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