C'est un réel cauchemar que vit la population civile depuis un certain temps, note l'Office de la Protection du Citoyen (OPC). Les dégâts sont inestimables, inacceptables et incompatibles aux principes du respect des droits fondamentaux de la personne humaine, dénonce le protecteur du citoyen, Dr Renan Hédouville.
L'Office de la Protection du Citoyen ne dispose pas de bilan exhaustif des dégâts et des victimes des attaques orchestrées par des individus armés à Carrefour-Feuilles.
Au moins deux policiers figurent parmi les personnes abattues dans ce quartier de Port-au-Prince qui se situe non loin du Palais présidentiel, déplore l'OPC, rappelant que ces agents de la PNH avaient volontairement accepté d'apporter assistance à une population en danger et abandonnée.
"Personne ne peut rester indifférent face aux centaines de familles contraintes de fuir leurs maisons, leurs habitudes pour échapper à la férocité des bandits qui décident d'établir leur quartier général dans cette zone résidentielle stratégique à part les criminels et leurs sponsors", soutient l'OPC.
L'institution étatique de protection et de promotion des droits humains dénonce également les violations systématiques des droits fondamentaux des citoyens devenus des nomades dans leur propre pays.
Aussi, elle appelle le Conseil Supérieur de la Police Nationale d'Haïti (CSPN), à adopter, sans tarder, des mesures concrètes, en vue d'apporter les réponses immédiates et proportionnelles à cette situation.
Elle demande aussi à la police d'accompagner, de manière professionnelle, les citoyens dans leurs revendications pacifiques contre les agressions armées des bandits.
"L'idée du renforcement de la capacité d'intervention de la PNH doit stimuler les policiers dans leur mission de protéger et servir et permettre aux déplacés internes de regagner leurs maisons", lit-on dans cette note signée par le protecteur du citoyen, le docteur Renan Hédouville.
DO/HPN
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