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Haïti : Les gangs contrôlent le centre-ville de Mirebalais, Abel Descolines appelle l'Etat Central à agir




Écrit par Alix LAROCHE


Réagissant sur la situation qui prévaut depuis déjà 12 jours à Mirebalais, suite à l'envahissement par des gangs armés, l'ancien député de cette commune, Abel Descolines qui intervenait sur les ondes de radio Caraibes, ce jeudi 10 avril 2025, a lancé un cri d'alarme, a constaté Haiti Press Network.

 



L'ancien élu du Plateau central à la Chambre basse a tiré la sonnette d'alarme pour  forcer le gouvernement à prendre les dispositions nécessaires, afin de contrecarrer ces malfrats qui, après avoir commis tant de forfaits, y compris l'assassinat de beaucoup de personnes et la libération de plus de 500 prisonniers dans la prison civile, s'installent aisément à Mirebalais.

 

Une situation, a fait savoir Abel Descolines, de terreur qui crée de grosses paniques au sein de la population qui n'arrête pas de fuir sans issue véritable, sa demeure pour se protéger face aux attaques de ces hommes lourdement armés estimés, selon le natif de la cité de Benoît Batraville, à environ 400.

 

"On ne comprend pas ce comportement moribond de l'État qui n'anticipe pas les actions des gangs et qui laisse carrément présager une certaine complicité avec ces derniers. Les velléités d'envahir Mirebalais étaient claires du côté des groupes armés, pourtant les autorités n'avaient rien fait pour empêcher cela et ils continuent de rester les bras croisés face aux assauts de ces hommes armés qui tuent pillent et brûlent", regrette l'ex-parlementaire qui décrivait l'atmosphère sombre qu'affiche actuellement le centre-ville de Mirebalais occupé par les gangs en toute quiétude.

 

D'après M. Descolines, si rien n'est fait côté du Conseil présidentiel de transition (CPT), du gouvernement Alix Didier Fils-Aimé et des forces de l'ordre pour contrecarrer ces bandits qui prennent presque totalement le contrôle de Mirebalais, la situation ne tarderait pas à devenir catastrophique dans les jours qui viennent. Il a informé que les déplacés, même dans les sections communales, craignent le pire au fur et à mesure que les heures passent.

 

Après avoir pris le contrôle total de Saut-d'Eau, les gangs qui étendent leurs actes malhonnêtes au Bas-Plateau central, où la cité de Benoît Batraville a été prise de court, laissent des cadavres jonchés dans les rues de Mirebalais et provoquent, rappelons-le, l'évasion spectaculaire de plus de 500 détenus qui s'éparpillent depuis 12 jours déjà dans la nature.

 

Quant aux personnes déplacées à Saut-d'Eau et à Mirebalais, l'Organisation internationale pour la migration (OIM) a déjà fait état de près de 31 000 âmes recensées. Un chiffre qui vient agrandir une longue liste de plus d'un million (1 000 000) de déplacés depuis les attaques répétées dans bandits notamment dans l'Ouest contre la population haïtienne.

 

Alix Laroche/HPN

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