Malgré l'appel au calme lancé à la population par le Premier ministre Ariel Henry, le pays est toujours mouvementé. Les protestataires n'entendent pas baisser les bras pour exiger, entre autres, de meilleures conditions de vie et la disponibilité du carburant dans les pompes à essence.
Cependant, le nœud gordien reste la nouvelle rentrée académique fixée au 3 octobre prochain. Aucun préparatif dans les Lycées et les Ecoles nationales. Le Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) est dans ses petits souliers. La question des subventions aux familles qui feront face à la réalité de cette nouvelle année académique reste pendante.
Et c’est normal que les parents se demandent s’il y aura une rentrée sans subventions scolaires cette année ? Les Uniformes, la cantine scolaire, les fournitures scolaires sont autant d'éléments, s'ils sont subventionnés facilitent les parents. Autant d'inquiétudes pour un 3 octobre qui risque un nouveau report si le gouvernement n’active pas cette option. Par ailleurs, la sécurité n'est pas garantie dans les rues et l'essence toujours pas disponible dans les pompes à cause des barricades érigées non loin des terminaux.
On comprend les soucis des parents qui revendiquent la cherté de la vie, la hausse des prix de l'essence sur le marché local, et l'insécurité qui bat son plein. Le Gouvernement est donc coincé face à toute cette situation de non-retour. La rentrée sera-t-elle possible le 3 octobre ?
YPL/ HPN
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