Ensemble contre la corruption (ECC) appelle le conseil présidentiel de transition fraichement installé à doter le pays d’un gouvernement de rupture afin de réexaminer la gouvernance nationale actuelle.
Dans une note publiée jeudi, l’ECC encourage également les membres du CP à faire leur déclaration patrimoine et exiger, à son tour aux s membres du prochain gouvernement y compris les directeurs généraux de suivre ce même processus.
La transparence publique, la recevabilité des ordonnateurs, l’efficacité et l’efficience dans les dépenses publiques et la participation des citoyens dans les décisions publiques, doivent être exigés de tous les membres du nouveau gouvernement, toujours selon la note de l’ECC.
L'organisme invite également au CPT de prendre des décisions idoines pour freiner la corruption qui gangrène l'administration publique où les citoyens sont obligés de verser des pots de vin pour bénéficier un service gratuit dans des installations telles que: l'immigration, la DGI, les parquets et la PNH. Ainsi que des chèques mensuels au montants mirobolants, en provenance d'organismes publics autonomes, au profit des ministres et chef de gouvernement.
Une communication publique dans ce sens du conseil présidentiel pourrait jeter les bases pour établir une politique d’austérité dans la gestion des dépenses publiques.
De plus, l’organisation œuvrant dans la lutte contre la corruption dans le pays exhorte les membres du CP à inviter toutes les institutions publiques autonomes dont AAN, APN, OAVCT, ONA, OFATMA ainsi que le FNE et le FER à publier leurs bilans et états financiers pour les cinq derniers exercices dans le but de prouver à l’opinion leur volonté de contribuer à l’émergence d’une gouvernance de rupture dans le pays.
Enfin, face aux scandales de corruption dénoncés par la clameur publique sur les organismes publics autonomes de l’État, l'ECC recommande au CPT de solliciter un audit de gestion de ces institutions pour la période allant de juillet 2021 à avril 2024.
Léon Kersivil
Comments