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Crise en Haïti :  Le Conseil de sécurité des Nations-unies se réunit ce mercredi sur la situation en Haïti 



A l'initiative de l'Équateur et des États-Unis, le Conseil de sécurité des Nations-unies se réunit ce mercredi dans l'après midi, pour discuter de la plus récente escalade de la violence des gangs dans le pays. Un responsable du Département des affaires politiques et de consolidation de la paix (DPPA) des Nations Unies devrait faire un exposé. Haïti et le Kenya devraient participer conformément à l'article 37 du règlement intérieur provisoire du Conseil à cette réunion privée. L'Equateur et les Etats-Unis disent constater que depuis le 29 février, des bandes criminelles de la capitale Port-au-Prince ont mené des attaques coordonnées ciblant les commissariats de police, les prisons, les infrastructures critiques et les sites civils de la ville.


Le 2 mars, des membres de bandes armées ont fait irruption dans deux pénitenciers, libérant au moins 3 800 détenus, après quoi les autorités haïtiennes ont annoncé l'état d'urgence pour trois jours et imposé un couvre-feu nocturne. Le 4 mars, des hommes armés ont tenté de s'emparer du principal aéroport international de Port-au-Prince. Au moins quatre policiers et cinq civils ont été tués dans les violences depuis le 29 février, tandis que près de 15 000 personnes ont été déplacées, ont fait remarqué ces pays.


Lundi, le porte-parole du Secrétaire général des nations unies, Stéphane Dujarric, a déclaré que M. Guterres était « profondément préoccupé » par la détérioration rapide de la situation sécuritaire à Port-au-Prince et exhortait la communauté internationale à fournir un soutien supplémentaire à la mission MSS pour remédier à la situation. Le 29 février, Dujarric avait indiqué que cinq pays – les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade, le Bénin et le Tchad – avaient officiellement notifié à l'ONU leur intention de fournir du personnel à la mission, comme le demandait la résolution 2699, et que 10,8 millions de dollars avaient été versés et déposés dans le fonds fiduciaire de la mission de l'ONU. Ces contributions confirmées sont inférieures aux 5 000 policiers et aux 240 millions de dollars annuels requis par la mission, bien que plusieurs autres pays aient annoncé leur intention de fournir leur soutien, notamment les États-Unis, qui ont déjà promis jusqu'à 200 millions de dollars en matériels et en logistiques.


Yves Paul LEANDRE 


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