L’ancien candidat à la présidence Clarens Renois estime que la visite (ce jeudi 5 septembre) du secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken en Haïti traduit les grandes préoccupations des Etats-Unis par rapport à la crise multidimensionnelle à laquelle le pays est confronté.
Il y a une crise de confiance à cause des membres du CPT indexés dans le scandale de corruption, il y a aussi une crise par rapport à la réalisation des prochaines élections et il y a aussi une crise sécuritaire, souligne Clarens Renois.
Selon lui, ces trois thématiques seront abordées lors des rencontres entre Anthony Blinken et les dirigeants haïtiens. Il pense aussi que le dossier de la BNC et des trois conseillers-présidents indexés pourrait faire partie des débats.
Cependant, Clarens Renois croit que les dirigeants haïtiens seraient mieux inspirés s’ils faisaient l’effort de résoudre l’affaire bien avant l’arrivée de Blinken. C’est une question haïtienne que les haïtiens devraient régler, a affirmé M. Renois.
Il affirme que les conseillers-présidents épinglés devraient être sanctionnés. Ils doivent être écartés de manière provisoire ou définitivement s’il existe des preuves de leur implication dans un acte de corruption.
Voilà pourquoi, il demande à l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) d’élucider cette affaire au plus vite. Il salue la décision des conseillers indexés de répondre aux questions des enquêteurs de l’ULCC après avoir, dans un premier temps, évoqué une certaine immunité pour ne pas se présenter à l’ULCC.
Clarens Renois fait remarquer que les conseillers-présidents ne sont pas des présidents et c’est une bonne chose qu’ils aient compris qu’ils ne pouvaient pas entraver l’enquête de l’ULCC.
DO/HPN
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