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AMIJOMO critique le gouvernement en place pour avoir mal abordé le dossier de la Rivière Massacre

Ce regroupement, constitué d'anciens ministres et de proches de Jovenel MOÏSE, constate une nette divergence de cette nouvelle équipe au pouvoir par rapport aux lignes directrices de la politique diplomatique du Président Jovenel Moïse. Cette politique était plutôt axée sur la défense des intérêts nationaux. En tant qu'autorité dans un pays, on est chargé de défendre les intérêts du pays et non de trahir son propre pays.


AMIJOMO souligne que depuis l'assassinat du Président de la République, Jovenel Moïse, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, le gouvernement dirigé par le Premier ministre de facto, Ariel Henry, a clairement abandonné les grandes lignes doctrinales de la diplomatie haïtienne héritées des pères de l'Indépendance. Selon le regroupement, le gouvernement n'a pas condamné la violation des normes internationales par l'actuel Président dominicain, Luis Abinader, qui fait ouvertement la promotion d'une intervention militaire étrangère en Haïti, alors qu'il est uniquement le Président de la République dominicaine.


En effet, ce pays voisin, avec le Président Luis Abinader, est en train de mener une politique d'ingérence ouverte, régulière et systématique dans les affaires internes d'Haïti depuis l'assassinat de Jovenel MOÏSE. Cette situation amène certains à se demander si le Président Luis Abinader n'a pas été élu Président de toute l'île. L'absence totale notamment du ministre des Affaires étrangères, Jean Géneus, laisse nos chancelleries étrangères prendre des initiatives pour Haïti sans une orientation politique ou stratégique visant à défendre les intérêts nationaux. N'est-ce pas une forme de trahison ?


En un mot, ce gouvernement doit toujours se rappeler que le peuple haïtien est connu pour sa fierté, son patriotisme et son nationalisme, et qu'il refusera toujours de compromettre sa souveraineté au profit de personnes mal intentionnées, quelle que soit leur nature ou leur origine. AMIJOMO se questionne sur le manque de transparence dans la coopération avec le Kenya. Dans la presse, on peut voir que c'est une fois de plus la République dominicaine qui est en première ligne, reléguant la délégation haïtienne, parfois qualifiée de "dormeurs". Pendant qu'ils dorment en pleine séance de l'ONU, le chef d'État voisin en a profité pour signer un accord dont on ignore le contenu réel et les enjeux, au nom d'Haïti.


Pour conclure, AMIJOMO estime qu'Haïti doit avancer en collaboration avec ses frères, ses voisins, ses partenaires internationaux et ses amis. Pour y parvenir, il est urgent de rétablir rapidement la sécurité et l'ordre constitutionnel. AMIJOMO propose d'installer par consensus un nouveau Premier ministre et un gouvernement non impliqué, ou non suspecté, de liens avec des gangs, de corruption ou de l'assassinat du Président Jovenel Moïse, et d'organiser des élections générales pour rétablir les institutions républicaines et l'ordre constitutionnel.


YPL-HPN

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